D'une lecture à l'autre... (encore)
Quelques lectures estivales......
Ecrire, oui, c'est possible, mais parler ! S'extraire des pauvres mots, des mots impuissants, sentir sa gorge nouée, ce poids sur la poitrine. Et ne pas pouvoir, non, ne pas pouvoir trouver une seule phrase qui soit fidèle à ce qu'on ressent. Vouloir s'expliquer, et se trahir soi-même. Quelle douleur, quelle humiliaton ! Cette incapacité à dire est une lèpre sèche qui ronge l'homme et causera sa perte. Il faudrait être vide et ne plus avoir matière à penser. (Frédérique Martin, Le vase où meurt cette verveine) Ne plus avoir matière à penser, oh oui ! parfois ça ferait du bien......
La plupart des gens ont une touche "supprimer les fichiers" sur laquelle ils appuient à un moment donné, quand leur cerveau est au bord de l'ébullition après des malentendus, des trahisons, des hontes, des blessures - et là, des pans entiers d'existence disparaissent, les visages, les noms, les adresses, les couleurs, tout passe à la trappe, direction les égoûts de l'inconscient. (Jean-Philippe Blondel, 06h41) Ben justement, ou cette touche n'existe pas chez moi, ou elle est défectueuse, ou je ne l'ai pas encore trouvée !......
La vérité ne change rien à ce que l'on peut éprouver pour autrui. C'est le grand drame des sentiments. (Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Québert)
Il se montrait plein de patience et d'attention. Se découvrir est plus facile que se connaître. (Alice Ferney, Cherchez la femme)
Je crois qu'on est heureux chaque fois qu'on ne pense pas qu'on pourrait être avec d'autres gens ou ailleurs, à faire autre chose. (Francis Dannemark, Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien - et de tous ses maris, plus un)
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