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pensées

3 avril 2019

Le train de la vie

Un texte magnifique de Jean d'Ormesson, un texte imagé mais qui représente bien le déroulement de notre vie, un texte qui pousse à réfléchir, un texte sur le temps qui passe, sur l'importance des rencontres que nous faisons tout au long de notre vie et des traces qu'elles laissent sur leur chemin.
La vie est un voyage fait d'épreuves et d'occasions, mais aussi de rencontres de hasard qui toutes prendront une place plus ou moins importantes dans le train de l'amitié, le train de l'amour, le train de la vie... notre vie. Il ne tient qu'à nous d'en faire un beau voyage.

"A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, amis, enfants, même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l'amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'"au-revoir" et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront le voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous [...]"


Parfois on aimerait que ce train nous emporte moins rapidement vers notre destination, parfois on aimerait qu'il fasse des arrêts plus prolongés, une halte illimitée. Parfois on aimerait qu'il nous conduise plus loin encore sans escale, toujours plus loin... mais toujours il continue vers sa destinée, inexorablement.
Le principal est de profiter de chaque étape, et de faire de ces moments des moments heureux avec tous ceux qui monteront dans le train de notre vie.

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16 février 2019

Un retour en silence

Les mots du silence sont des mots très rares qu’on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n’arrivent pas jusqu’à la bouche. Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles. Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s’écoutent avec le cœur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions. (Jacques Salomé, Contes d'errances, contes d'espérance).

Voici une très belle citation pour reprendre un peu pied ici après deux ans d'absence... une longue pause...

Je ne sais pas si je vais revenir (je ne suis jamais vraiment partie, je venais de temps en temps surveiller que tout se passait bien et vérifier que mon jardin n'était pas trop envahi par les mauvaises herbes. Merci à tous ceux qui l'ont entretenu en déposant quelques mots, en y jetant un coup d'oeil de temps en temps), je ne sais pas ce que je pourrais raconter, mais il est vrai que j'en ai peut-être un peu envie, même si je ne sais pas si ce sera régulier ou non.... Cela fait beaucoup de "je ne sais pas" pour un retour, mais... c'est peut-être déjà un début ! ;)

21 février 2017

Ce n'est que trop vrai !

Les amitiés, comme les jardins, refleurissent parfois quand on les laisse à l'abandon quelque temps." (Fiona Neill, La vie secrète d'une mère indigne)

Pour s'occuper d'un jardin, pour avoir un beau jardin, il faut de la constance, de la patience, il faut de l'énergie aussi, et il en faut tout autant parfois pour entretenir l'amitié. Mais quelle joie quand, un beau jour, grâce à nos soins, grâce à notre patience, le jardin en fête se couvre de fleurs et qu'une amitié que l'on croyait perdue ressurgit comme si le temps ne s'était pas écoulé ! Comme un jardin paré de couleurs, le coeur est en fête et déborde de bonheur.

27 septembre 2016

Au fil de mes dernières lectures

"Je suis comme ces gamins qui font un caprice devant un bonbon et le refusent quand on le leur donne. Ce n'est pas parce qu'on a un rêve qu'on tient forcément à ce qu'il se concrétise."
"Oublier est parfois plus facile que de pardonner."
"S'efforcer de ne pas penser à quelqu'un s'avère épuisant. Cela demande une grande concentration." (Fiona Neill, La vie secrète d'une mère indigne)

"La vie n'est pas si longue qu'on puisse remettre éternellement au lendemain le bonheur. Il faut savoir le saisir et en jouir sans peur."
(Géraldine Dubois, Dehors, la vieille !)

"Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler." (Camilla Läckberg, L'enfant allemand)

"Je vais mettre une montre dans ma boîte à pharmacie, pour me rappeler que seul le temps guérit certaines blessures." (Kathy Dorl, Déconfitures et pas de pot)

"Le bonheur est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque." (Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles)

"Il est difficile de ne pas porter de jugement. Tu es un être humain. Mais ça ne t'autorise ni à condamner, ni à appliquer des peines." (Martin Winckler, Le choeur des femmes)

Certains livres sont plus légers que d'autres, lectures faciles, détente, mais je me dis que parfois, rien que pour l'une de ces citations, cela valait le coût de les lire ! ;)

5 septembre 2016

Prendre pension

Petit hôtel 4 étoiles ? C'est l'histoire qui se répète...
Sauf que cette fois-ci, rien n'est prévu, rien n'a été programmé à l'avance. Ça m'est tombé dessus dans la nuit. D'abord on se dit que ce n'est rien, on essaye de prendre sur soi, de ne pas paniquer malgré l'extrême fatigue qui nous assaille. Mais la fatigue s'intensifie, l'appétit a totalement disparu (trois jours de jeûne complet !) et devant la progression et l'ampleur de la "chose", un dimanche de surcroît, on se dit qu'il faut y aller !

Je suis prise en charge dès mon arrivée, examens et tutti quanti, et au bout de deux heures on me dit "on vous garde !"
Chambre particulière ? Même pas je demande, et celle où l'on me mène est déjà occupée. "Bonjour madame". Défilé du personnel, la routine. Entre temps, je crois comprendre que ma voisine a demandé à déménager, ce qui lui a été accordé. Hé ! quoi ? Je lui fais si peur que ça ? Mais en partant, très aimablement elle me dit que je serai mieux sans elle, qu'elle se lève sans arrêt la nuit, qu'elle n'est pas un cadeau, etc... Ah, bon ben après tout, tant mieux, je ne vais pas me plaindre. Me voilà seule, et dans une chambre des plus exigües je trouve que ce n'est pas du luxe (si j'étends le bras, je touche le lit de la voisine !).

En attendant, c'est le pied ! Le pied ? Ah oui, c'est bien le cas de le dire car c'est bien pour ça que je suis là : une infection du pied, un pied qui a triplé de volume, des douleurs (je ne peux plus poser le pied par terre), des rougeurs qui montent, n'arrêtent pas de monter (jusqu'à mi-mollet).
Je suis là pour des examens, pour qu'ils suivent l'évolution, l'infection a l'air importante, je suis là entre de bonnes mains. Je suis KO, une loque. On me donne un traitement de cheval qui va faire assez rapidement de l'effet sur l'état physique et commencer à ralentir la progression de l'infection. J'ai l'impression de reprendre vie, je recommence tout doucement à grignoter d'abord, puis à attendre l'arrivée des repas (qui semblent s'être légèrement améliorés depuis mon dernier séjour dans un autre service), et enfin et surtout à avoir envie de lire et à arriver à me concentrer.

Au bout du troisième jour, on m'annonce que je vais avoir de la compagnie. Aïe ! Finie ma tranquillité ! J'étais pourtant bien moi ! Pourvu... oh, mon Dieu, pourvu que je n'ai pas un specimen comme lors de mon dernier séjour !!!
Ma colocataire arrive, s'installe de façon plus ou moins discrète dans un premier temps, devient rapidement "familière", semble avoir de l'humour (un peu trop bruyant, je suis pas sûre que cela va me plaire !). Je me replonge dans mon livre, histoire de montrer que je ne suis pas causante et que j'aime ma tranquillité !
Notre co-habitation va durer huit jours (plus les quatre que j'aurai passés seule, c'est mon plus long séjour dans ce type d'établissement). Nous allons très vite apprendre à nous connaître, à échanger (grande lectrice également, quelle chance !), à sympathiser, et surtout à passer de très bons moments à rigoler. Le personnel (toujours au top !) rentrait chez nous le sourire aux lèvres pour déconner plaisanter avec nous, se détendre, pour piquer des fous-rire. Nous étions la chambre des "sérieuses" parce que nous passions nos journées à lire, mais en même temps la chambre où l'on venait prendre un bol d'air frais. On nous a même dit un jour "on dirait deux soeurs", surpris par notre complicité... Les journées passaient, ponctuées par les soins, les repas, les visites, sans jamais être interminablmeent longues. Être en bonne compagnie était agréable et je dirais presque que je n'ai pas vu passer ces douze jours !

C'était le pied ! Ah oui, mon pied ? Il a désenflé, les rougeurs ont diminué, l'infection a régressé, mais je suis encore loin de marcher correctement. Et j'ai bien peur que cela ne soit long ! Ils m'ont relâchée la veille de mon anniversaire, ils ont dû avoir peur que je réclame gâteau et champagne ! ;)
En attendant, je joue les prolongations avec deux semaines de "vacances" supplémentaires en espérant avoir retrouvé toutes mes capacités physiques d'ici deux mois pour vraiment partir en vacances !

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19 mars 2016

Ortôgraf

Ce ne fut pas un texte inénarrable rempli de billevesées à nulle autre pareilles. Ce fut un texte bien traditionaliste auquel le conventionnalisme ne saurait manquer. Et si mon surmoi a pu croire qu'il conquerrait la première place, c'est sans compter le mithridatisme des plus férus en orthographe ! :)

... Ce n'est qu'un modeste résumé (et non le texte officiel) de mon ressenti après l'épreuve de dictée à laquelle j'ai participé cet après-midi, dans le cadre du concours "Les timbrés de l'orthographe". Très honnêtement, je n'ai pas trouvé de grandes difficultés ni de pièges sur les accords, pas de mots "tordus". Cela ne m'a pourtant pas empêchée de faire quelques erreurs stupides et impardonnables. Mais n'ayant rien à prouver, n'ayant rien à perdre, c'était juste un pari contre moi-même et le plaisir de participer, un plaisir que je renouvellerai l'année prochaine j'espère !

11 janvier 2016

Hôtel 4 étoiles ?

Petit séjour hôtel... 4 étoiles ? Euh non, pas d'étoile, mais pension complète tout de même ! Et accueil du personnel très aimable et serviable.

Dès mon arrivée, on me conduit à ma chambre. Nous sommes dans un établissement public et les chambres particulières sont chères (= rares). Malgré ma demande, il me faudra malheureusement partager la mienne avec une colocataire. Pas très enthousiasmée, mais pas le choix non plus. Comme je suis la première arrivée, j'ai tout de même la chance de pouvoir choisir la place du lit et je choisis celui placé près de la fenêtre, je pourrai au moins voir le soleil se lever et jouir de la vue (même si elle donne sur le parking !)... Et je ne sais pas encore combien mon choix aura été judicieux !!!

Défilé du personnel pour me préciser les consignes, le déroulement de mon séjour, on m'annonce l'arrivée imminente de ma compagne de chambre, on m'apporte mon premier repas en chambre (il faut au moins ça !). Premier repas ? Je mange tout (ou presque) parce que j'ai faim et que je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais la  cuisine ne sera vraiment pas ce qui me fera m'éterniser ici !

Ma voisine arrive alors que je m'apprête à me mettre au lit. Holà là... ça a l'air d'être un cas... un K !

Je prends mes marques. Première nuit relativement tranquille. Réveil au petit matin, mise en condition pour la matinée et l'attente commence. Tout comme je commence à découvrir ma voisine !
Prête dès 7h du matin, je suis enfin prise en charge à midi ! Il en faut de la patience !
Conseils, préparation,, un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, le personnel est nombreux et s'active, tout le monde est aux petits soins. Il n'y a rien à dire de ce côté là, l'accueuil est au top. Mais il me tarde de retrouver la quiétude de ma chambre pour un vrai repos. Enfin, quiétude... tout est relatif...

Après cette journée d'épreuves, je sombre dans une somnolence lourde. Je demande si je vais malgré tout avoir quelque chose à manger, et on m'autorise un "petit" quelque chose.... J'aurais mieux fait de m'abstenir, je ne goûterai que deux cuillères de l'infâme potage que l'on m'apporte ! Décidément, les repas c'est pas leur fort ici ! Contre mauvaise fortune bon coeur, je me dis que cela me fera au moins perdre quelques kilos !

Nuit tranquille, mais en pointillés car j'aperçois régulièrement une lumière, des va-et-vient, je crois qu'on finit même par dormir la lumière allumée, mais je somnole trop, ça ne me gène pas plus que ça.

Le lendemain, réveil à 7h ! C'est pas ici que je ferai la grasse matinée, mais ça je le savais, c'était pas prévu dans le programme du séjour. Petit déjeuner ? Yes ! Mais juste café, pas de lait (un bol plein d'un café lyophilisé qui me fait l'effet d'une bassine) et deux biscottes. Je grignote, j'avale deux cuillères de café, je somnole, je me lève faire quelques ablutions, mais faut calculer avec la voisine car qui dit chambre commune, dit aussi salle-de-bains commune et c'est là que mon choix de prendre le lit près de la fenêtre prend toute son importance et sa valeur !
La matinée passe lentement mais sûrement, l'heure du repas approche (encore ! Mais les activités sont tellement peu nombreuses qu'on se raccroche à tout ce qui peut venir briser la monotonie et occuper un peu !). Je crois que je ressens un petit creux malgré tout (il faut bien admettre que je n'ai pas mangé grand chose depuis mon arrivée) : potage (tout aussi infâme que la veille) et purée mousline froide (on sent encore les paillettes !). J'essaye mais c'est immangeable ! Décidément ils sont pas prêts de la gagner leur étoile ici !

L'après midi s'annonce calme, je m'apprête à somnoler, à m'installer avec mon livre quand on frappe à la porte. Tiens, j'ai droit à une visite surprise qui fait bien plaisir ! On discute, on plaisante, on rigole (Non ! ne me fait pas rire !!!), on va même faire une petite "balade" pour "changer d'air" !
Visite de Zhom... et c'est l'heure du repas... Ça rigole pas ici, l'heure c'est l'heure. Je n'ai pas très faim. On le serait à moins ! Mais faut bien s'alimenter un minimum... J'y crois pas, c'est le même repas que lors de mon arrivée deux jours auparavant, le même repas que ma voisine la veille ! Et pas mieux cuisiné, pas meilleur ! Tout pareil pour l'aspect et le goût ! Ok, je n'ai pas trop faim, ça tombe bien ! Je picore un peu, histoire de ne pas tomber d'inanition, mais faut croire que le coeur n'y était pas car ce repas, il va littéralement me rester sur l'estomac...
21h, je suis HS, extinction des lumières, je sombre, mais pas pour longtemps. Lourdeur, nausées, angoisse me réveillent et m'empêchent de retrouver le sommeil. Je ne veux pas déranger mais je me sens vraiment trop mal et finis par me résoudre à appeler le personnel qui est prompt à arriver. Je suis vraiment patraque, je me sens faible, d'une faiblesse extrême, le personnel est adorable, essaye de discuter pour voir pourquoi cette angoisse... je ne sais pas... J'ai envie de pleurer...

Au petit matin, pas beaucoup d'amélioration, tout le monde vient aux nouvelles. Mon séjour se trouve prolonger d'une journée. Il paraît que je subis le contre-coup de la veille.....
Au petit-déjeuner, toujours mon bol de café, mais rien que l'odeur me donne la nausée. Et c'est tout juste si j'ai la force de beurrer ma biscotte ! le personnel semble désolé...
Je vais essayer de dormir un peu pour récupérer de cette nuit d'enfer. Je somnole toute la matinée, je suis dans le cirage. Dormir fait du bien, je reprends quelques forces. J'appréhende l'arrivée des repas, mais il faut que je consolide ces forces et, miracle, les repas semblent s'améliorer, on se rapproche de plats mangeables. A moins que ce ne soit ma condition physique qui s'améliore et qui fait que j'apprécie mieux les mets... Les mets ? Non ! ma condition physique s'améliorant fait que je suis peut-être plus raisonnable et j'arrive à absorber des aliments.....
La journée passe à son rythme, je passe mon après-midi à lire, j'ai retrouvé la forme. Nuit impeccable, je dors tellement bien que j'entrevois parfois des lumières, des ombres, du mouvement, mais je ne sais pas trop ce qui se passe. Je le devinerai un peu au petit jour avec l'activité qui entoure ma voisine qui mène sa vie, mais... je n'en dirai rien !...
Je prépare ma valise, je quitte l'établissement et j'en suis ravie. Je ne compte pas y faire un nouveau séjour de si tôt !

Non, ce n'était pas un centre de thalasso. J'étais dans un établissement public, je préfère le privé malgré tout, même si en partant j'ai complimenté et remercié le personnel pour leur grande patience et leur extrême gentillesse. Ils me disent que c'est normal, mais je les admire parce que, franchement, leur boulot n'est pas facile et ils méritent tout notre respect et notre admiration !

4 janvier 2016

Michel Delpech

Pour un flirt, tu peux toujours aller Chez Laurette, elle est Fan de toi. Mais Loin d'ici, dans Le Loir et Cher, Les divorcés clament Que Marianne était jolie et chantent La vie, la vie.

Rimbaud chanterait également s'il n'était pas aussi triste, mais Les aveux qu'il doit faire sont que c'est La fin du chemin :(

26 novembre 2015

Evidemment.....


Evidemment, France Gall

Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant

Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants

Mais pas comme avant

Et ces batailles dont on se fout
C'est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n'change rien, qui change tout

Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant

6 octobre 2015

Un kilomètre à pied... ça use les genoux !

Bon, j'ai déjà tué les pneus de ma voiture, faudrait pas que je "tue" également mes genoux sinon ça va devenir difficile de se déplacer !

Ce matin, j'avais rendez-vous chez le diététicien et j'ai donc décidé d'y aller à pied... Pas trop le choix, c'est vrai ! A part le fait qu'une partie du trajet n'est pas terrible, pas de trottoir, il fallait marcher sur la route en faisant attention aux voitures.... j'ai mis une demi-heure pour arriver alors que je pensais mettre beaucoup plus de temps. Malgré la légère bruine, je n'ai pas eu froid et j'ai été bien contente de pouvoir m'asseoir dix minutes avant le rendez-vous !

Le retour ? J'ai voulu couper, non pas à travers champs, mais à travers une ZA, pensant que ce serait plus agréable plutôt que de marcher en bordure de route... Seulement je n'ai pas l'habitude de traverser cette ZA, encore moins à pied et je commence à avoir l'étrange sensation de m'éloigner de mon but plutôt que de m'en rapprocher !.... Je prends un petit chemin qui devrait me mener, je pense, à la route principale sur laquelle j'espérais arriver, mais.... je ne reconnais rien, je ne sais pas où je suis ! A droite ? A gauche ? A gauche il y a le château d'eau... oui, c'est bon... en face Valdeyron matériaux, oui, ok, je vois..... je connais.... mais gauche ? Droite ? J'opte pour la droite, sans conviction, je ne sais pas où je vais... je vois un pont au fond, une bifurcation, je ne vois toujours pas où je vais atterrir, je suis en plein campagne et pas du tout vers le centre ville où je pensais aller... Bon, je vais aller jusqu'à la bifurcation, on verra bien, mais plus j'avance et moins je suis convaincue d'aller dans la bonne direction. Le pont, la bifur.... je ne sais pas quelle route c'est, je ne sais pas où je vais !
Bon, il vaut mieux revenir sur mes pas, mes genoux commencent à coincer, je ne suis pas arrivée !
Je me dirige donc à l'opposé vers le fameux château d'eau. Le château d'eau ? Valdeyron ? .... Mais bon sang, mais c'est bien sûr... c'est exactement le rond-point où je voulais arriver ! Je me retourne pour jeter un regard sur le chemin parcouru et la route derrière moi... Mais ça y est, j'y suis ! Le pont (tout neuf) allait me mener vers le village d'à côté et si j'avais pris à droite de la bifurcation, j'allais me retrouver.... à mon point de départ !!!

Oh là là, grave la souricette !!! C'est pas comme si je n'avais jamais pris cette route, je la prends presque tous les jours, mais pas à travers la ZA et là tous mes repères étaient dévariés !
Voilà comment j'ai mis une heure au retour au lieu de vingt-cinq minutes ! Je suis passée à la MJC qui était sur mon passage pour me renseigner sur des horaires d'activités sportives, mais je crois que pour aujourd'hui j'au eu mon compte ! D'ailleurs mes genoux se rebellent et n'accepteraient pas une autre demi-heure d'efforts !..... A chaque jour suffit sa peine ! ;)

1 octobre 2015

Comment "tuer" deux pneus de voiture...

"Je m'baladais sur l'avenue un soir d'hiver...".... Non ! J'me baladais pas vraiment....

"Suivons la route fleurie, suivons-la toute la vie....".... Non ! Pas vraiment fleurie celle que j'ai suivie cet après midi !...

En fait je roulais tranquillement, ayant décidé d'aller faire quelques courses avant le prochain rendez-vous. J'arrive à une intersection, priorité à droite, je ralentis pour voir si aucune voiture ne se pointe à l'horizon, je tourne à gauche et là.... comment dire ?.... Un angle de trottoir se précipite sous mes roues... Bon, ok, je me suis pris un angle de trottoir ! Pffff.... je peux pas faire un dessin, mais il faut reconnaître que la configuration de ce trottoir à cet endroit n'est pas logique !
Un choc ("M**** ! je me suis pris le trottoir !"), un gros bruit comme un éclatement ("Aïe, il doit y avoir des dégâts !"), le temps de faire quelques mètres supplémentaires pour me garer ("je roule bizarre")... Bilan : deux pneus complètement éclatés et des jantes dans un triste état !
Un monsieur s'approche de moi et me dit "vous n'êtes pas la seule à vous être pris ce trottoir, c'est n'importe quoi !"....
Je vois bien que je ne peux pas rouler ainsi, il me propose gentiment de me ramener chez moi (heureusement je n'étais pas très loin, 1km500 environ). Je pourrais rentrer à pied, mon après midi et mes projets sont largement compromis, mais j'accepte. Je suis à la fois choquée par l'importance des dégâts, et ébahie par ma réaction qui est restée zen, cool.... Même pas le coeur qui bat la chamade, pas de frayeur. Nous discutons en voiture, je dis "C'est mon mari qui va être content !", il me répond "Oui, ce sera certainement une bonne engueulade, mais bon, ce ne sont que deux roues, il y a plus grave !"... Je suis entièrement d'accord.

Ce n'est pourtant pas la première fois que je prends ce chemin, je sais que ce petit bout de trottoir est traître, mais.... moment d'inattention, je devais encore être dans les nuages avec un décalage horaire de 9 heures au retour de vacances (oui, je sais, ce n'est pas une excuse !)

Zhom est resté encore plus zen que moi lorsque je lui ai raconté ma mésaventure, il n'a pas râlé, n'a pas fait la moindre réflexion, il a simplement pris de quoi changer une des roues et il a pris le volant pour faire le retour à 5 km/heure avec un pneu en bouillie. Après avoir passé sa soirée à se renseigner sur internet pour trouver pneus, adresses de garages... il m'a dit "il va certainement falloir changer les 4 pneus, mais dans ton malheur c'est un bien, ils commençaient à être usés..."....

Pour un retour de vacances, je lui tire mon chapeau ! Mais bon, comme il a dit, à quoi ça servirait de se mettre en colère ou de s'énerver ? Et puis ce n'est que matériel.....

30 septembre 2015

Pour garder un air de vacances !

Tous les matins nous y avions droit en montant dans le bus, et il fallait bien ça pour se réveiller et se mettre dans l'ambiance ! :)

1 septembre 2015

Des vacances formidables

En gros, les vacances ont commencé pour moi vers la mi-juin. Même si elles n'étaient pas vraiment officielles, le rythme, l'ambiance faisait que je me sentais en vacances. Spectacles Bollywood, restos (nombreux !), rencontres d'amies, une journée par-ci, une journée par-là.... Elles se sont paisiblement déroulées au bord de la piscine. Il fallait bien lutter contre la canicule, mais après tout ce n'était en fait qu'un vrai été comme il y avait longtemps qu'on n'en avait pas eu !

Parmi toutes ces journées, un petit week-end chez FilsAîné (pendant que lui prenait possession de notre maison aveP1040827bisc ses copains, comme chaque année) nous a permis de découvrir cette magnifique région du Tarn et de visiter un certain nombre de villages figurant parmi les plus beaux villages de France. La campagne y est magnifique, les paysages à perte de vue offrent, même en plein été, une diversité de verts qui se mêlent les uns aux autres, et j'imagine sans peine ces étendues champêtres bordées de forêts lors des saisons intermédiaires, aux couleurs automnales ou couvertes de fleurs.

Nos pas nous ont également menés, ou plutôt le train nous a ensuite conduits pour quelques jours sur la côte espagnole, où plage, farniente et lecture étaient de rigueur !

Tout ceci n'était qu'un avant goût de ce qui nous attendait pour la suite de l'été et nous a permis de prendre notre élan en vue des nombreuses visites attendues ! Car de retour dans nos pénates, nous attaquons la longue liste des invités, qui pour un simple repas, qui pour quelques jours. C'est alors une ronde sans fin (je sais, à priori une ronde forme un cercle et est fermée, mais chez moi ce sera une ligne ouverte ! ;)...), les uns partent, les autres arrivent... J'ai l'impression, un temps, de ne faire que des lavages de draps et changements de lits ! Mais cela bouge, on sort de la morne routine et c'est bien agréable aussi.
Nous avons fini la semaine dernière avec 10 invités à la maison pendant 3 jours... Et pas n'importe quels invités ! En fait c'était une "visu" internet, cinq personnes rencontrées sur un forum et venues avec leurs conjoints (des personnes déjà rencontrées pour la plupart individuellement ou lors d'une précédente "visu" en Bretagne). Beaucoup de stress, beaucoup d'appréhension pour gérer tout ce monde, faire en sorte que chacun se sente bien.... Ce furent trois jours de folie, trois jours de franches rigolades dans une super ambiance toute simple, sans se prendre la tête. Trois jours mémorables et la meilleure façon qu'il soit de terminer des vacances ! Oui, décidément internet permet de faire de belles rencontres ! Ce furent des vacances fatigantes, mais des vacances formidables !
En attendant le vrai départ dans quinze jours.......

10 août 2015

Quelques citations...

... pour changer... ;) Celles-ci sont d'Anaïs Nin.

"We don't see things as they are, we see them as we are."

"Each friend represents a world in us, a world not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born."

"Throw your dreams into space like a kite, and you do not know what it will bring back, a new life, a new friend, a new love, a new country."

"Age does not protect you from love. But love, to some extent, protects you from age."

"The role of a writer is not to say what we all can say, but what we are unable to say."

30 juillet 2015

Pas Toi

Jean-Jacques GOLDMAN

[...]
J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
[...]
Mais que faut-il
Quelle puissance
Quelle arme brise
L'indifférence
[...]

15 juin 2015

Que le temps passe vite !

Presque deux mois que je ne suis pas venue faire un tour ici......
Et je réalise que cela fait aujourd'hui 8 ans que j'ai ouvert ce blog ! (Non ! pas de bloganniversaire !) 8 ans !!! J'avoue que j'ai du mal à y croire moi-même...

La vie change. Elle nous change, nous fait évoluer, qu'on le veuille ou non. Certains évènements laissent des souvenirs, des marques, des cicatrices, mais tous nous font avancer. Avec le temps, ils prennent parfois une valeur différente. Et si on jette un regard en arrière on réalise que ce qui nous semblait important à une certaine époque est souvent devenu complètement dérisoire et anodin.
Il y a les souvenirs qui s'accrochent à notre mémoire avec encore un brin de nostalgie, ou de tristesse ; ceux qui prêtent à sourire, à rire, ceux qui font monter les larmes aux yeux parce qu'ils ravivent des images ou des pensées douloureuses, ou tout simplement parce que revivre certains souvenirs nous remplit de mélancolie, certes, mais que nous sommes heureux de les avoir vécus quelle qu'en soit l'issue.... (et j'oserai dire qu'ils sont peut-être parmi les plus beaux...)...
Certains articles que j'ai pu écrire m'amusent, d'autres sont la preuve de ma grande naïveté, d'autres encore m'émeuvent par leur côté plus intimes et ce qu'ils peuvent révéler sur moi (et je me demande comment j'ai pu les écrire !). Je n'en regrette aucun, si ce ne sont les tout premiers à l'origine de ce blog, témoins d'une attitude que je juge plus que ridicule avec le recul, que je qualifierai presque d'égoïsme ou d'enfantillage, de niaiserie (oups, pas très flatteur tout ça !).... Mais bon, ils font aussi partie de mon histoire, et sans eux je n'aurais pas connu la belle aventure de ce blog !

Quand je pense qu'au début j'écrivais un article chaque jour, alors que maintenant je peux rester des mois sans écrire une ligne ! Le besoin n'est certainement plus le même. Je ne dis pas qu'à situation égale je ne serai pas capable d'écrire encore parfois mot pour mot ce que j'écrivais il y a 7 ou 8 ans, mes pensées n'ont guère changé (on ne change pas complètement malgré tout !), mais mes réactions ont évolué, elles ont moins futiles je pense, moins puériles.... Peut-être que j'ai enfin mûri ! ;)

"La maturité s'obtient lorsque nous nous sentons en mesure de nous approprier lucidement notre existence, de nous en faire l'auteur, de signer chacun de nos choix en notre nom." (Vincent Cespedes)

"La maturité parfaite n'exclut pas le naturel."

"La vie est un voyage avec des problèmes à résoudre, des leçons à apprendre, mais surtout de l'expérience à acquérir."

"Age is just a number, maturity is a choice."

28 avril 2015

Vienna, Wien (suite)

La nuit me permet de bien récupérer et je suis d'attaque le lendemain matin. Nous partons à pied vers la cathédrale (Stephansdom). Après avoir été refoulés à deux reprises, peut-être allons-nous enfin pouvoir la visiter. Une fois de plus, non ! Nous pouvons avoir accès au trésor, mais pour le reste il est encore trop tard ! Déçus nous montons dans la tour du trésor, deux petites pièces, mais oh, surprise, nous pouvons descendre et nous nous trouvons au niveau de l'orgue avec une vue plongeante sur l'ensemble de la nef et du choeur dans toute sa splendeur ! Dommage qu'il y ait ces espèces de suspensions modernes, blanches (j'avoue que je n'ai pas compris ce que cela représentait !)
On reprend notre petit tour à pied, en traînant de plus en plus la patte, pour une pause bien méritée au Café Central. Le temps de se désaltérer et de déguster une délicieuse pâtisserie (pour moi, ce fut un 'café royal' je crois, un gâteau au café et chocolat blanc, mmmmm, un pur délice à savourer!).
En route vers le Musée des beaux arts que l'on fait un peu au pas de course, mais qui mériterait grandement que l'on s'y attarde ! Mais la journée n'est pas terminée, le Palais du Belvédère nous attend. Nous ne visiterons pas le bâtiment, mais flânerons dans les jardins et profiterons du soleil.

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Pour changer un peu, zhom décide de prendre la "Blue Line" pour se rendre à la Tour du Danube, la tour la plus haute de la ville, en haut de laquelle se trouve un restaurant tournant et qui offre une vue imprenable sur Vienne et le Danube. Nous sortons du centre de Vienne, découvrons d'autres quartiers, un aperçu différent de la ville. Du haut de la tour, une vue magnifique s'étale devant nous (rien à voir avec la Grande Roue !), le temps est clair et ensoleillé, un régal ! (La petite passerelle que l'on voit qui dépasse est pour ceux qui ont le coeur bien accroché et qui ont envie de se donner des sensations fortes en faisant du saut à l'élastique d'une hauteur de 152m...)
Il est temps maintenant de reprendre le métro pour se rendre au restaurant XXL Leopoldauer. P1030668bisAccueil sympa, serveurs attentionnés, repas pantagruélique, comme l'indique le nom du restau ! J'ai ma 'schnitzel' (escalope panée, mais j'ai oublié de photographier mon 'Eismarillenknödel' que l'on a mangé à deux !)
Retour en métro qui nous laisse juste devant l'hôtel.

P1030678bisNous arrivons à la dernière journée. Nous quittons le côté historique de la ville pour découvrir des qartiers plus pittoresques. Zhom maîtrise désormais très bien les cartes et plans de tous les transports et il nous emmène voir la Hundertwasserhaus, un immeuble haut en couleur qui ne se visite pas, mais qui attire grand nombre de touristes. Il faut reconnaître que c'est assez particulier et sympa.P1030709bis
Un petit tour dans le quartier avant de reprendre le tram et nous décidons d'aller visiter l'église St Charles (Karlskirche), superbe et imposante, devant laquelle nous étions passés maintes fois sans y entrer. Une surprise nous attend à l'intérieur : deux immenses échafaudages s'élèvent en plein milieu, dont l'un avec un ascenseur menant à une plateforme vers la coupole, à environ 70m de haut. De là, nous avions une vue très rapprochée sur les splendides fresques. Un escalier permettait dP1030716bise monter vers la petite lanterne. Sans réfléchir, je commence à grimper, mais très vite mon rythme ralentit ; les fresques sont juste devant moi, je pourrais les toucher, je ne vois pas vraiment le vide, mais... je m'accroche à la rampe, j'ai du mal à continuer, je n'ose pas lever la tête, je demande à zhom si on est bientôt arrivés, l'escalier et la distance au mur se rétrécissent davantage encore alors qu'on approche du sommet, je fixe un point sur les escaliers, raide, pas fière du tout, mais je me dis que je serai récompensée par la vue au sommet... Autre surprise de taille, au sommet on est enfermé sur une toute petite plateforme circulaire, on n'est pas à l'air libre et en plus toute les fenêtres sont grillagées !!! J'ai fait demi-tour aussitôt, la descente s'est un peu mieux passée, mais je peux dire que j'ai été extrêmement déçue ! Bien sûr cela ne m'a pas empêché de prendre quelques photos, mais bon.... Finalement je préfère l'admirer de l'extérieur !
Petit tour au marché (Naschmarkt) aux nombreuses senteurs épicées et bordé de bâtiments aux façades magnifiques ! Nous nous rendons ensuite à Grinzing aux allures de village, entouré de vignes, la campagne aux portes de Vienne.

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Retour vers le centre ville en faisant un petit détour par la petite résidence de villégiature de Beethoven, et nous arrivons au Karl Max Hof (ensemble de logements sociaux sur une longueur de 1 km). On déambule à nouveau dans un quartier piéton très chic, je regarde, j'admire, mais je n'en peux plus, je suis au bord de l'épuisement. Zhom voudrait retourner vers la Graben, j'aimerais aussi, mais je lui dis que ce ne serait pas raisonnable... Nous arrivons enfin à la brasserie où il avait réservé le matin, enfin un peu de repos et de quoi reprendre des forces. Pour retourner à l'hôtel, nous prenons le métro, je ne cherche même pas à savoir si nous aurions pu rentrer à pied !

Voilà un petit aperçu de notre périple de 4 jours entiers à Vienne. Je n'ai pas du tout abordé le côté historique, volontairement, c'est déjà bien assez long ainsi ;)... (et les descriptifs ne manquent pas sur le net !). Vienne est une ville remarquable, aux monuments majestueux, des bâtiments aux façades superbes ; les Autrichiens sont serviables et disciplinés (zhom a eu beaucoup de mal à attendre aux feux pour traverser, à respecter les très nombreuses pistes cyclables qui sillonnent la ville entière !) ; les rues sont très larges, propres ; les moyens de transports innombrables... Bref, j'ai vraiment apprécié notre séjour (en plus il a fait très beau !) et j'y retournerai volontiers !

27 avril 2015

Vienne, Vienna

Il y avait longtemps que j'avais envie de visiter Vienne, ce fut chose faite il y a quelques jours. Oh, je ne dis pas que nous avons tout vu, pour cela il faudrait y retourner plusieurs fois tellement c'est une ville riche en histoire, mais le programme de Zhom était quand même relativement bien planifié, avec quelques petites péripéties pour agrémenter le tout !

Premier vent de panique au départ à Charles de Gaulle. Impossible d'enregistrer nos bagages. Notre vol n'apparaît sur aucun panneau d'affichage ! Heureusement nous avions plus de trois heures d'avance devant nous, et à force de demander, de chercher, on nous a finalement dit que le numéro du vol avait changé ainsi que le terminal de départ. Ouf ! que de stress pour Zhom (car étrangement, je restais zen, me disant qu'il y aurait bien une explication et une solution).... Mais faut bien reconnaître que rien n'est clair dans cet aéroport !

Arrivés à Vienne on récupère très rapidement nos bagages et direction l'hôtel, en plein centre. (Là encore on a bien tourné en rond pour récupérer le Vienna Pass réservé sur internet, mais ce ne sont que les petits aléas du voyage !). L'air est frais... plus que frais même et je dis à zhom qu'il faudra commencer la journée du lendemain par aller acheter un sweat ou autre car je n'ai rien prévu d'aussi chaud ! (j'ai toujours une valise pleine à craquer, et jamais le pull ou le tee-shirt qu'il faudrait !)

P1030097bisAprès avoir déposé les valises à l'hôtel, nous ressortons pour trouver un endroit où manger. Nous sommes à quelques minutes à pied du Prater, un grand parc abritant une fête foraine permanente, avec entre autre, la Grande Roue (Riesenrad), un des symboles de la ville de Vienne (la plus vieille grande roue en activité, haute de près de 65m...).... Et avant de trouver où se restaurer, il a fallu à tout prix faire le tour du parc (grrrrr !!!...), plein d'attractions énormes, desP1030110bis attractions pour faire monter l'adrénaline, aux noms qui ne laissent aucun doute sr les sensations provoquées (Turbo boost, Ejection seats... et la tour aux chaises volantes à près de 120m de haut, que même si tu me paies je risque pas de monter dessus !!!!)... Bon c'est super, mais franchement je ne suis pas venue à Vienne pour voir des "manèges" !
Il n'y a pas grand monde, il commence à se faire tard et... il fait FROID !!!

Le lendemain, les véritables visites commencent, direction le château de Schönbrunn, le château de Sissi, et accessoirement celui où mourut l'Aiglon, fils de Napoléon 1er (je dis 'accessoirement' parce que cela n'a pas l'air plus important que ça dans l'histoire des Habsbourg).
Zhom, qui d'habitude se débrouille comme un chef avec une carte, est complètement perdu... et ça l'énerve... et je râle après lui parce qu'il s'énerve pour rien... Cool ! on est en vacances !!!.... Et ça l'énerve encore plus... Bref, ça démarre bien ! On tourne en rond pendant un petit moment (j'en profite pour prendre des photos et mitrailler tout ce qui m'entoure !), pour revenir au point de départ et s'apercevoir qu'on était simplement partis dans la direction inverse (Zhom vexé !)....Bon, ça y est, on a réussi à monter dans le bon bus ("Yellow Line") en route vers le château. Ouf ! la journée est sauvée !...
Visite du château, somptueux (40 pièces uniquement sur les 1440 qu'il contient), promenade dans le parc, un petit tour dans le zoo le plus ancien du monde, une pause à la Gloriette qui permet d'avoir une magnifique vue générale sur le domaine... Voilà une journée bien remplie !

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Au retour, un peu en avance sur l'horaire pour se rendre au restau (il était partout recommandé de réserver à l'avance), nous prenons la "Red Line" cette fois-ci, pour faire le tour du Ring  (grand boulevard circulaire) qui nous donne un bon aperçu de ce que nous comptons refaire à pied le lendemain.

Pour reprendre des forces, nous n'avons que l'embarras du choix dans les restau. Zhom en a déjà sélectionnés quelques uns, je pense que rapport qualité/prix, ils se valent presque tous, et très franchement, on peut manger à Vienne pour pas cher !
Le Pürstner nous accueille le premier soir, salle divisée en petits coins typiques de 3 à 6 tables, plus calmes, plus intimes... J'y prendrai mon premier dessert, le "Eismarillenknödel" (boule de glace à la vanille farcie à l'abricot) que je renouvellerai et apprécierai chaque soirP1030295bis (nous avons pu constater que les desserts n'étaient pas très nombreux dans les restaurants, et que même, rares étaient les gens qui en prenaient un - ils préfèrent une chope de bière ! Mais il faut dire aussi que les plats principaux sont presque tous hors normes en ce qui concerne les quantités). Retour à l'hôtel à pied, il faut bien ça pour digérer ! Mais aussi apprécier la ville de nuit... et il fait très bon ! ;)

Le deuxième jour nous ramène à la Grande Roue :( Zhom tient particulièrement à y faire un tour. Ce sera la première fois de ma vie que je monterai sur une grande roue ! J'accepte car nous sommes bien à l'abri et bien enfermés ! Quant à la vue, je suis déçue. Rien d'impressionnant, une simple vue sur le parc forain, guère plus...
Voilà une bonne chose de faite, nous pouvons poursuivre nos visites ! Le grand Opéra de Vienne. Pas de concert, mais au moins une visite de l'intérieur. Malheureusement lorsque nous arrivons, c'est pour constater qu'il n'y a pas de visite avant 15h (la seule de la journée), que c'est fermé les deux jours suivants, donc il nous faudra sans faute revenir l'après midi.
Nous nous rendons alors à Hofburg, le Palais impérial, véritable ville dans la ville, renfermant de nombreux bâtiments comme la bibliothèque nationale (pour les grands amateurs de livres ! :)...), le musée des beaux arts, les célèbres écuries de l'école espagnole... bref, de quoi y passer plusieurs jours si on veut tout voir (nous avons été obligés de faire des choix, of course!)
Pour nous, l'heure tourne vite, il faut déjà retourner à l'opéra. Je n'en peux plus, je commence à traîner la jambe, nous n'en sommes qu'au deuxième jour !
Opéra grandiose, les escaliers en marbre sont d'origine et somptueux ! La visite est sympa, mais un peu succincte à mon avis.
Une pause s'avP1030414bisère ensuite indispensable et nous prenons le bus (je ne peux plus marcher), pour nous rendre au Landtmann Café, une véritable institution viennoise. Une pause qui fait du bien et permet de recharger les batteries, je suis prête à affronter la suite !
La suite ? Il est encore tôt, mais les possibilités de visite qui se présentent encore à nous sont restreintes car tout ferme très tôt à Vienne. Visite de la cathédrale ? Trop tard ! Visite du musée Freud ? Trop tard !.... On décide de marcher "un peu", hôtel de ville (Rathaus, magnifique, mais on ne peut s'y approcher à cause de travaux), le Parlement... puis au gré de nos pas (non, en fait pas vraiment, zhom suit toujours sur la carte !) nous arrivons dans la Graben, quartier chic, quartier piétons où l'on ne peut qu'admirer les façades toutes plus jolies les unes que les autres !
Retour à l'hôtel vers 21h30, tôt, mais partis depuis 10h, un peu de repos ne fera pas de mal ! Demain est un autre jour, une autre grosse journée en perspective...
                                 (à suivre)

26 avril 2015

Une nuit en pointillé

Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas fait son apparition, mais la Sournoise porte toujours bien son nom et elle sait frapper quand on ne s'y attend pas. Je me suis sentie vaseuse toute la journée d'hier, fatiguée (retour de qelques jours de vacances), couchée bien avant minuit depuis deux soirs, ce qui est exceptionnel chez moi ! La tête comme prise dans un étau par moments, mais pas comme d'habitude. Elle partait de l'oeil gauche, descendait dans la nuque et remontait jusqu'à l'oeil droit, comme si je pouvais suivre son trajet pas à pas, la traître ! Pas aussi intense que certaines fois, juste de quoi me rendre incapable de faire quoi que ce soit, me réveiller plusieurs fois dans la nuit avec l'impression que mon crâne allait exploser, ne pas trouver le repos... Vers 3h du matin, n'en pouvant plus de tourner et retourner, augmentant ainsi la douleur qui me vrillait la nuque, j'ai fini par me décider à prendre le comprimé miracle, mais pris trop tard il n'a pas été d'une efficacité extraordinaire.
Bref, une nuit plus qu'en pointillé, à laquelle il faut rajouter de nombreuses crampes (mais ça c'est mon lot quotidien, ou plutôt nocturne, depuis pas mal de temps), et un genou en vrac dont la douleur me transperçait chaque fois que je bougeais la jambe.... Ce matin, elle se manifeste encore en un point bien précis, mais le douleur tend à s'éloigner malgré tout.... Je crois que cet après midi, une petite sieste va s'imposer ! Ça tombe bien, il fait gris et pluvieux....

16 avril 2015

Un bel après midi....

... qui vient un peu rompre la routine d'une journée pluvieuse (alors qu'hier c'était l'été !). Même s'il y a beaucoup de choses à faire avant un départ en vacances, ce n'est pas grave, on prend le temps. Le temps d'une rencontre si rare, le temps de se retrouver, le temps de discuter, de partager un moment de connivence, quelques heures qui font du bien, quelques heures volées au temps, sans regret !

Avec en prime un petit cadeau inattendu, un livre, un souvenir... Merci à toi pour ce cadeau, merci pour ces doux instants ! ;)

Chanter à tue-tête en voiture, parce qu'on se sent le coeur léger, finir la journée en s'épuisant au cours d'une séance d'aquabike, mais quel bien être ensuite physique et moral !

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