Il y a des jours où...
... quand le jour se lève
On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve
... Décidément, elle me colle à la peau cette chanson !
Il y a des jours "avec" et des jours "sans", des jours où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester au fond de son lit et des jours où on se dit que le monde nous appartient, des jours où tout va bien et des jours où rien ne va, des jours où on a envie de sortir, voir du monde et des jours où on rêve de solitude et d'île déserte... sans savoir la raison pour laquelle, tout d'un coup, tout va basculer dans un sens ou dans l'autre.
Il y a des jours où...
Il y a des hauts et des bas... Il est marrant le psy... non, il m'horripile quand il me demande "Comment va Madame Souricette aujourd'hui ?" et que je lui réponds "ça va ! il y a des hauts et des bas, mais ça va !"... En plus je suis tout à fait honnête quand je dis ce "ça va !" !... La vie n'est pas faite que de hauts ou que de bas, et chez tout le monde il y a des fluctuations, hein, rassurez-moi ?!... Mais après, il veut savoir "qu'est-ce qui fait qu'il y a des hauts ?" ou "qu'est-ce qui fait qu'il y a des bas ?" (je sais, c'est un psy !) Il croit pas, lui, que si je le savais, je préfèrerais rester sur les hauteurs à planer de façon à dominer la situation et pouvoir diriger ma vie comme il me plaît ?!
Oui, il y a des hauts comme hier par exemple, où nous avons passé une excellente journée avec des amis, à échanger, partager, parler de tout et de rien, à plaisanter, rire... à papoter librement, séquence souvenirs, séquence confidences... mais ça ce fut quand les hommes ont décidé de s'éclipser pour se faire une séance cinéma... Non pas que l'on ne parlait pas librement en leur présence, mais les sujets étaient différents (politique :-( ... les retraites - oh ! non ! pitié !!! - informatique...). Alors cela fait du bien aussi parfois de se retrouver entre femmes !
37 ans d'amitié ! Il y en a des souvenirs à partager !
MF éclate de rire en évoquant notre première rencontre :
- Je me
souviens de la première fois que je t'ai vue, tu étais plantée au milieu
de la cour d'école, toute seule, avec ton cartable entre les jambes,
raide...
Pour être honnête, je ne m'en souviens pas, enfin pas de ce
jour particulier, mais j'imagine très bien la scène, nouvelle arrivée
dans ce collège, timide comme je l'étais à l'époque, perdue, je devais être effectivement paralysée,
crispée, au bord des larmes !...
- ça n'a pas été facile de t'apprivoiser !
Tssss... déjà mon "masque" à cette époque ! Il fallait
déjà avoir envie de m'aborder... déjà l'image de quelqu'un de froid et hautain ! :-( ...(la discussion dévie naturellement sur l'amitié, mais cela fera peut-être le sujet d'un prochain article... J'ai dit "peut-être !!!)...
Séquence abandon, séquence conseils en tous genres (ou en tout genre ?... on va dire conseils divers et variés suivant les sujets ! ;-)...), séquence "révolte", séquence émotions, séquence défoulement... il n'y a pas de temps morts, on discute de tout, on est sur la même longueur d'ondes même si on n'est pas toujours du même avis, cela n'empêche aucunement la discussion dans le respect de l'autre et la tolérance de ses idées !... On parle aussi de nos zhoms? Oui, bien sûr, mais très peu en fait, faut pas croire, entre nanas on a aussi d'autres sujets de discussions ! ;-)
D'ailleurs, les hommes refont surface, fin de la séance cinéma... fin de la séquence épanchement... C'est la fin d'une journée fatigante, certes, mais qui passe toujours trop vite !
Début de la séquence nostalgie ? Retour brutal au train-train quotidien, à la routine qui provoque un coup de blues ?
Qu'est-ce qui produit un tel changement (et surtout si rapidement) ? Un mot, une contrariété, une déception, le retour à une routine sans surprise ? Et la descente est toujours plus rapide que la montée ! Il y a des bas, il y a des hauts....
Comme au milieu d'un cinéma désert,
On rembobine et tout passe à l'envers [...]
La la la la la la la la
La la la la...
Ouvrir son coeur à tous les vents qui passent
Et qu'un matin tous les chagrins s'effacent
Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne
Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne
Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève
On voudrait rentrer tout au fond des rêves [...]
Une pensée, un mot, un message que l'on n'attendait plus
pas (non ! Fiston ne s'est toujours pas manifesté ! :-((
...) peuvent aussi, soudain, nous tirer vers le haut, parfois il
suffit de pas grand chose, et heureusement que cela fonctionne dans les
deux sens ! (même si la montée est plus laborieuse)... Il y a des jours où quand le jour se lève... il faudrait pouvoir affronter la journée sans arrières pensées et sans se poser trop de questions !!!....