Quand la nuit est blanche...
... la journée a des chances d'être noire !
Oh ! Rien de bien méchant, certes, juste une accumulation de petites choses qui auront le don de taper sur les nerfs plus facilement qu'après une bonne nuit réparatrice ! Quand on a l'impression d'être un zombi, on a aussi l'impression que tout se ligue contre nous et que Murphy est aux aguets....
Couchée à 3h du matin, en me disant qu'il était tout de même temps d'aller reposer mes yeux et mes pauvres neurones, je réalisais que je n'avais pas vu le temps passer et que le réveil allait sonner dans 5 h ! Bon, pas trop grave, j'ai l'impression que je dors de moins en moins... mais par contre de plus en plus profondément ! Pourtant, une fois allongée dans le noir, tourne et retourne et re-retourne, rien n'y fait. J'ai les yeux grand-ouverts, le sommeil n'est pas du tout au rendez-vous... J'ai beau essayer de faire le vide dans ma tête, ou de penser à des choses agréables, ou de me dire que le réveil va sonner dans.... non ! ça ce n'est pas le meilleur moyen pour faciliter l'endormissement !... Soupirs, rugissements, tourne et retourne... Il est 4h30, cela fait plus d'une heure que je cherche désespéremment le sommeil et je finis par me relever et prendre un bouquin. Je vais lire pendant près d'une heure encore espérant ainsi calmer mon cerveau (qui n'est pourtant pas si en ébullition que ça !) et pouvoir enfin profiter de quelques heures de repos bien méritées.
5h30, il est grand temps de me recoucher, sinon je risque d'avoir des problèmes avec le réveil... Même pas trois heures à dormir, est-ce bien raisonnable ?
5h50, c'est le réveil de zhom qui sonne, et je n'ai toujours pas fermé l'oeil !!! Le mieux, maintenant, je crois, est de me lever et d'essayer de tirer le meilleur profit de cette longue journée qui s'annonce devant moi !... Bon, j'attends que zhom démarre pour éviter la rencontre du 3ème type... euh, de deux zombis... la porte d'entrée claque, le moteur de la voiture et... et........ c'est quoi cette musique ? 8h10 !!! C'est mon réveil ! Je ne sais pas ce qui s'est passé entre le départ de zhom et cette musique censée me réveiller en douceur ! Je me dis que c'est encore pire que si je n'avais pas dormi du tout, je ne sais plus où je suis... bon, deux minutes, le temps de me retourner et... les deux minutes se sont transformées en une demi-heure ! Cette fois-ci, branle-bas de combat, cellules grises en action, quel jour sommes-nous ? Mercredi (tout va bien, les repères sont bons !), et le mercredi je commence ma journée à 9h30 !.... (Qui s'étonne encore que je sois toujours en retard ?!)
... Ma journée noire (heureusement il fait un grand soleil dehors !)... enfin, grise.... enfin où un rien va m'énerver, je le sens !...
A commencer par les automobilistes que je croise ! C'est toujours quand on est pressé que l'on tombe derrière un chauffeur "plan plan" qui roule à 30 km/h sur une route où la vitesse est autorisée à 70 !... Et bien sûr, impossible de doubler.... Un camion brûle un stop devant mon nez ! Je ne klaxonne même pas, mais je secoue la tête d'un air de totale exaspération, je serre les dents... et encore, avec les lunettes de soleil le chauffeur n'a pas vu que mes yeux le fusillaient ! Lui, du haut de sa cabine me fait... non ! Je n'ose même pas dire le geste qu'il fait avec un sourire narquois le #"&=x@*#§x (censuré !) !... Je passe ensuite sous un pont, passage étroit où la priorité est donnée dans un sens ; je suis dans le sens de la priorité. Deux voitures arrivent en face, je me méfie toujours, j'avance prudemment, mais sûre de moi malgré tout, je suis dans mon droit. L'autre arrive sans ralentir et force le passage, je suis presque sous le pont, c'est moi qui suis obligée de m'arrêter ! Lui (et oui, encore un "lui") ne daigne même pas faire un signe de remerciement, excuse, rien, queue dalle ! Son attitude semble vouloir dire "je suis le maître du monde"... Je sens le stress monter. Je n'ai pas fait 500 m, re-refus de priorité à un stop ! J'y crois pas, ils se sont tous donné le mot aujourd'hui, c'est pas possible !
Je vais pour mettre le lave linge en route, la machine est pleine... pas de voyant, rien ! Je téléphone à zhom (qui stresse toujours dès que je lui dit que quelque chose ne fonctionne pas)... "elle marche pas la machine !"... Je sais, pas facile de résoudre le problème à distance, mais quand je lui dis "attends, le congel aussi est éteint !" il a une illumination "ah ça doit être moi qui ai baissé la manette du compteur sans faire exprès en voulant baisser l'autre" (oui on a 2 compteurs côte à côte)... "ah oui ? Et depuis quand ?"... "Hier..." Pfffff... heureusement que le congel est à moitié vide et a besoin d'être dégivré, tout était bien conservé.
Dès que le soleil se cache, l'humidité tombe vite. Je sais que ma terrasse est glissante et là je sens que la prudence s'impose. Je marche comme sur des oeufs pour arriver à la porte d'entrée, pas de problème, j'y suis... le dernier mètre, mon pied part sur le côté, je m'étale, mon sac à main voltige à l'autre bout de la terrasse, le genou en prend un coup :( je me relève comme je peux, heureusement plus de peur que de mal, je ne boite même pas ! On verra comment sera le genou à froid... En attendant je le sens à point pour aller affronter et supporter les deux heures de danse qui m'attendent pour clore cette journée mémorable. Deux heures tant attendues chaque semaine, qui font le plus grand bien au moral et qui font retomber les tensions et l'agressivité !
Voilà, rien de grave, juste des petits désagréments pour "égayer" le quotidien :-) .... et puis ça me permet d'écrire un article... enfin... 
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