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pensées
18 juillet 2012

Fatiguée !!!

Je suis lasse, fatiguée, moralement, physiquement... Je ne sais plus si c'est le physique qui influe sur le moral ou le moral qui est à l'origine de tous ces maux physiques. Profonde lassitude accentuée par une désillusion qui ne cesse de s'intensifier elle aussi jour après jour, le tout accompagné d'une immense tristesse.

Je fais les choses non pas au jour le jour, mais à l'instant T, sans énergie, sans aucune motivation, parce qu'il faut les faire ; j'ai l'impression d'être un robot, j'accomplis ce que je dois faire de façon mécanique, des gestes machinaux ; je suis perdue dans mes pensées et même, des pensées, je n'en ai plus. J'arrive à les refouler... je suis perdue, tout simplement ! Ou alors elles ressurgissent sans crier gare et mon esprit vagabonde sans parvenir à se fixer.

J'essaye de me réfugier dans la lecture, et je vais dévorer des pages, oubliant ce qui se passe autour de moi, jusqu'à ce que, sans crier garde, mon esprit soit happé par une pensée plus forte que le refoulement et alors c'en est fini de l'évasion, je n'arrive plus à recentrer mes idées, à me concentrer...

Fatigue passagère ? Dépression ? Mélancolie ? J'arrive encore à faire illusion ("Les gens me connaissent telle que je veux me montrer", chantait Claude François), pour ça je suis douée (même si ce n'est que pour ça !). A force de faire semblant on peut finir par y croire !

L'optimisme c'est aussi de dire qu'il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n'est pas de l'optimisme, c'est de la bêtise. (Cédric Klapisch) Personnellemnt je parlerai davantage de réalisme que d'optimisme, mais bon....

Tristesse : la fatigue qui rentre dans l'âme. Fatigue : la tristesse qui entre dans la chair (Christian Bobin)

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Commentaires
B
J'aime bien la citation de Klapisch. Je vais peut-être m'en inspirer... et encore plus celle de Claude François, forcément ! Concernant ton article, j'ai vécu ça pendant deux mois, là, récemment... Entre les mauvaises nouvelles qui s'accumulaient, les doutes aussi... et la fatigue, je ne savais plus si j'allais bien ou mal. Je disais que j'allais bien mais je me sentais mal. Depuis que je suis en vacances, ça va mieux alors que je craignais que ça n'aille plus mal puisque j'allais me retrouver quasiment seule. Faire semblant, comme tu dis, est aussi très usant, épuisant... et je crois que ça contribue à empirer l'état dépressif ou mélancolique ou je ne sais quoi qu'on ressent...Je suppose que si ça perdure, il faut essayer d'en connaître la cause profonde afin de ne pas sombrer.
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